NOTRE SPÉCIFICITÉ
TRAITEMENT BIO-CONTRÔLE CONTRE LES CHENILLES PROCESSIONNAIRES DU PIN ET DU CHÊNE
Reconnues nuisibles pour la santé en avril 2022, les chenilles processionnaires peuvent être maintenues à distance de vos lieux de vie par la pulvérisation de Bacillus avant l’apparition des poils urticants.
Contexte
Si les arbres sont les premiers endommagés par les invasions de chenilles, celles-ci ont également une action néfaste pour la santé humaine et animale.
On connait particulièrement la chenille processionnaire du chêne et la chenille du pin , qui sont urticantes. Il existe également une autre chenille urticante : le bombyx disparate qui s’attaque à toutes sortes d’arbres et non pas à une espèce en particulier.
Voir nos fiches nuisibles sur les chenilles
Les arbres possèdent chacun sa ou ses chenilles-hôtes qui sont défoliatrices en cas de pullulation importante. Elles ne sont pas dangereuses pour l’être humain ou les animaux domestiques mais peuvent occasionner des dégâts sur des arbres fruitiers ou ornementaux, comme la pyrale du buis par exemple.
Les chenilles processionnaires du pin et du chêne ont été reconnues nuisibles par décret 2022-686 du 25 avril 2022 du Ministère de la Santé.
Préserver les arbres, c’est préserver l’environnement
Face à ces pullulations annuelles, la tentation est grande d’abattre les arbres hôtes de ces chenilles mais ce n’est une solution durable. À l’heure du réchauffement climatique, il faut préserver les arbres, surtout les arbres endémiques que sont les chênes en Eure-et-Loir, la végétation permettant de maintenir l’humidité des sols, freinant l’évaporation aussi bien par les racines que par le feuillage.
Or, il existe une méthode qui permet de se préserver des dangers de la chenille urticante tout en gardant les arbres : le traitement biologique, à la fois préventif et curatif.
Ce traitement consiste à pulvériser – au moyen d’un atomiseur ou d’une lance – une solution de bacille de Thuringe sur l’arbre. Cette bactérie a la propriété d’être un insecticide naturel pour les chenilles. La bactérie entraîne la production d’une substance toxique dans l’intestin des chenilles qui va les empêcher de s’alimenter, entrainant ainsi leur mort rapide.
Le Bacillus est non toxique, sans danger pour les animaux, les oiseaux, les organismes aquatiques, les végétaux.
Pour assurer le succès de la méthode, il faut bien prendre en compte 2 paramètres :
Le Bacillus Thuringiensis :
N’est pas efficace avant l’éclosion des chenilles : aucune substance n’est efficace sur les œufs d’insectes qui sont des organismes « au repos ».
Pour la chenille du chêne, comme pour toutes les chenilles s’attaquant aux feuillus, il faut attendre la sortie des feuilles de l’arbre (débourrage) : à ce moment-là, les œufs vont donner naissance aux chenilles particulièrement voraces. En mangeant les feuilles traitées, elles vont ingérer le bacille, fatal pour elles. Pour la chenille du pin, il faut suivre l’éclosion des œufs, le conifère portant constamment ses aiguilles.
Les chenilles urticantes
Acquièrent leurs poils à un stade de développement bien précis. Le bacille agit sur la chenille mais les poils ne sont pas détruits. Ils ont même une durée de vie assez longue, de plus d’une année. Il est donc important de traiter AVANT ce stade.