Les rats bruns ou surmulots

Les rats bruns ou surmulots

À retenir sur les rats bruns :

De son nom officiel, Rattus norvegicus, le surmulot est appelé aussi rat d’égout, rat brun ou rat gris pour le distinguer de son cousin le rat noir.

Le rat brun est arrivé d’Extrême-Orient en Europe au cours du XVIIIe siècle et a envahi aujourd’hui tous les continents. Malgré sa mauvaise presse, il joue un rôle dans l’élimination de nos déchets mais sa prolifération peut mettre à mal des écosystèmes fragiles. Il reste vecteur de nombreuses maladies. Espèce intelligente et sociable, elle a donné le rat domestique d’élevage et d’expérimentation.

Des questions ?

Silhouette trapue et arrondie.
Pattes postérieures plus développées que les pattes antérieures.
Son corps mesure environ 25 cm et possède une queue épaisse un peu moins longue que son corps.
Museau arrondi, oreilles et yeux de petite taille.
Animal nocturne et grégaire.
Omnivore avec une préférence pour la viande. Aime les lieux humides.
Très mauvais grimpeur, ce n’est pas lui que l’on entendra au-dessus de sa tête. En revanche, c’est un très bon nageur qui peut remonter des canalisations d’égout.
Comme la plupart de ces rongeurs, il se reproduit fréquemment tout au long de l’année, on peut compter de 4 à 7 portées par an comprenant chacune de 7 à 14 petits.
Urine sur ses congénères.
On entend des bruits incessants de rongement la nuit.
On remarque des matières rongées : restes d’aliments, papiers, cartons, isolant, bouchons de bouteille…
On sent une odeur significative : celle de l’urine des rats, piquante comme un aliment en décomposition. À ne pas confondre avec une odeur de remontée d’égout.
On peut également retrouver des excréments, noir foncé, aux endroits de passage. Pour le rat brun, ces excréments sont légèrement courbés et plutôt arrondis aux extrémités. Plus on retrouve d’excréments et de tailles différentes, plus l’infestation est importante.
Rongeur insatiable, le rat brun s’attaque à tous les types de matériaux, sauf le métal : le bois, le placo, les matériaux d’isolation mais aussi les canalisations d’eau, les gaines électriques, les fils de cuivre, occasionnant des courts-circuits, voire des incendies…
Porteur de maladies, le rat brun transporte de nombreux germes : on pense à la peste (bien que ce soit son cousin le rat noir qui en a été le principal vecteur) mais ce sont surtout la leptospirose, la salmonellose, la rage, qui peuvent également infecter les animaux domestiques.
Le passage d’un rat contamine les aliments et les supports qui ont été en contact avec l’animal. Les réserves alimentaires des entrepôts ou magasins deviennent ainsi impropres à la consommation après contamination.
Les actions d’éradication doivent être mise en place rapidement pour ne pas se laisser déborder par cette population qui se reproduit très vite.
Par piégeage qui évite l’emploi de substances toxiques et permet de voir directement le succès ou non de l’action. La contrainte de cette méthode est l’élimination des cadavres d’animaux et la surveillance constante des pièges.
On privilégie surtout la lutte par appâtage : des substances anticoagulantes sont disposées dans des appâts fermés pour plus de sécurité. Le rongeur accède à la pâte ou au bloc qui est appétissant pour lui. L’individu meurt dans son repaire d’hémorragie interne sans dégagement d’odeurs nauséabondes. Pour que les appâts attirent véritablement le rongeur, il faut limiter au maximum la concurrence alimentaire alentour.
Le rat est par nature méfiant devant toute nouvelle nourriture, les résultats des actions menées prennent un peu de temps avant d’avoir du succès.
Pour éviter l’intrusion des rats bruns dans son domicile, il faut veiller, dans la mesure du possible, à boucher les trous d’arrivée potentiels.
Veiller également à fermer les égouts.
Garder les locaux, notamment les caves, les plus propres possibles en évitant l’encombrement et l’accumulation que les rats aiment (cachettes potentielles).
Supprimer les sources de nourriture et d’eau dans les caves.

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