Les souris

Les souris

À retenir sur les souris :

C’est un nom générique pour désigner les petits rongeurs mais on parle ici de la souris grise ou Mus Musculus. Petite et bénéficiant de notre sympathie dans l’imaginaire collectif, la souris a cependant un réel pouvoir de nuisance dans nos habitations qu’il faut enrayer au plus vite.

Des questions ?

Elle mesure entre 5 et 10 cm et sa queue est aussi longue que l’ensemble de son corps au pelage gris.
Ses oreilles sont bien développées, ses yeux noirs et brillants assez grands, sa tête est petite.
Une souris femelle peut donner naissance à une quarantaine de petits par an en 8 portées. Elle est extrêmement fertile et ce, dès l’âge de 6-10 semaines. Sa durée de gestation étant courte (entre 19 et 21 jours), l’infestation peut donc être très rapide.
Comme beaucoup de rongeurs, la souris a une mauvaise vue mais un très bon odorat et une très bonne ouïe. Elle utilise ses vibrisses (les « moustaches ») pour percevoir son environnement et son urine pour communiquer.
Nocturne de préférence, elle est omnivore. Elle grimpe facilement mais surtout, son petit gabarit lui permet de se faufiler dans des interstices très fins (5 à 6 mm).
On entend des bruits incessants de rongement la nuit.
On remarque des matières rongées : restes d’aliments, papiers, cartons, isolant, bouchons de bouteille…
On retrouve des excréments aux endroits de passage, de la taille d’un grain de riz noir. Noir brillant = trace fraîche.
On sent une odeur significative : celle de l’urine des souris, piquante comme un aliment en décomposition. À ne pas confondre avec une odeur de remontée d’égout. Ce peut être également l’odeur des cadavres de souris, morts de manière naturelle.
Rongeuse insatiable, la souris s’attaque à tous les types de matériaux : le bois, le placo, les matériaux d’isolation mais aussi les canalisations d’eau, les gaines électriques, les fils de cuivre, occasionnant des courts-circuits, voire des incendies…
Porteuse de maladies, la souris transporte de nombreux germes, comme la leptospirose ou la salmonellose. Elle peut provoquer également allergies et asthme, tandis que ces excréments nombreux laissent des souillures dans tous les recoins des lieux infestés.
La souris grise s’attaque aux réserves alimentaires des entrepôts, magasins, récoltes de céréales qui deviennent ainsi impropres à la consommation, engendrant des pertes économiques.
Elles doivent être mis en place rapidement pour ne pas se laisser déborder par cette population envahissante. Il faut rapidement inverser la courbe démographique et éliminer plus de souris qu’elle ne peut se reproduire.
Par piégeage qui évite l’emploi de substances toxiques et permet de voir directement le succès ou non de l’action. La contrainte de cette méthode est l’élimination des cadavres d’animaux et la surveillance constante des pièges.
On privilégie surtout la lutte par appâtage : des substances anticoagulantes sont disposées dans des appâts fermés pour plus de sécurité. Le rongeur accède à la pâte ou au bloc qui est appétissant pour lui. L’individu meurt dans son repaire d’hémorragie interne sans dégagement d’odeurs nauséabondes. Pour que les appâts attirent véritablement le rongeur, il faut limiter au maximum la concurrence alimentaire alentour.
De nouvelles techniques apparaissent peu à peu visant à supprimer la souffrance animale et exclure l’utilisation des substances chimiques. Encore onéreux, ces pièges connectés restent réservés aux professionnels.
Il est difficile de se prémunir totalement d’une infestation de souris à l’intérieur des locaux en raison de sa très petite taille. Cependant :
Il faut veiller à rendre les pièces et bâtiments les plus hermétiques possibles.
Il faut surtout garder toutes les sources de nourriture à l’abri dans des placards ou emballages hermétiques (boites en plastique ou métal, le carton et le plastique étant facilement rongés par les souris)
Il faut garder les locaux les plus propres possibles en évitant l’encombrement et l’accumulation.

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